dimanche 30 août 2015

A Nanael, mon ange gardien

Une nuit, entendant comme un bruit de vent alors que, dormant fenêtre grande ouverte sur des bambous et un rhododendron, les feuilles étaient immobiles, je me suis demandé, je ne sais plus par quels chemins tordus, si j'avais un ange gardien. Peut-être y a t-il eu l'influence du souvenir d'une poétesse québécoise, Anne Hébert (1916 - 2000), qui a écrit un poème intitulé "l'ange gardien" et dont le fonds d'archives est conservé à Montréal, à la Bibliothèque Nationale du Québec que je fréquente à chaque voyage par là-bas.

A partir de là, je me suis demandé si j'avais un ange gardien, qui il était et ce qu'il avait à dire.

Voici d'abord le poème de Anne Hébert, puis la réponse de mon ange.
 

L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe.

Il murmure des paroles graves
Dans l’air plein d’abeilles
Et sans cesse soupèse ton âme en secret
Installe ses balances fines
Jusqu’au cœur noir de la nuit.

Si d’aventure il écartait ses doigts pleins de bagues
Dessus sa face auguste
L’éclat de son feu te surprendrait comme la foudre

Tu verrais du même coup
Dans un éclair
Luire ses hautes bottes vernies
Incrustées de miroirs polis
Et battre ses ailes immenses blanches
Si blanches et douces
Comme de la mousse
D’une telle douceur blanche
Que plus d’un enfant s’y noya
Désirant y poser sa tête.


Hébert, Anne, « Lange gardien», dans Œuvre poétique, Montréal, Boréal, 1992.

Mon ange gardien s'appelle Nanael (ou Nanaël). Je ne l'ai pas choisi. C'est le mien comme celui de celles et ceux qui sont né(e)s entre le 13 et le 16 décembre. Nanael est le 53ème sur les 72 qui composent la hiérarchie des anges gardiens dans la tradition de la Kabbale. Chaque personne a donc un ange gardien déterminé par la date de naissance : Voir ici

La tradition chrétienne leur fait une place significative, même si elle n'est pas très claire : Voir ici

Voici ce que mon ange gardien dit de ses protégé(e)s, né(e)s entre le 13 et le 16 décembre: 

Site internet n° 1 : Voir ici

  • Communication spirituelle
  • Inspire à la méditation
  • Connaissance des sciences abstraites, de la philosophie
  • S’intéresse à la vie spirituelle et à l’enseignement
  • Fasciné par la contemplation des Mondes Supérieurs
  • Mysticisme
  • Aime la solitude et les états méditatifs
  • Facilite la communication avec le Divin 

Site internet n° 2 : Voir ici

"Ce Génie domine sur les hautes sciences; il influe sur les ecclésiastiques, les professeurs, les magistrats, et les hommes de loi.  La personne qui est née sous cette influence aura l'humeur mélancolique; elle aimera la vie privée, le repos et la méditation; elle se distinguera par ses connaissances dans les sciences abstraites."
 A dire vrai, c'est assez bien vu, toutefois à l'exception des défauts et des distorsions qui vont avec et que je ne reproduis pas ici.

 

L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe
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L’ange gardien

L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe.
Il murmure des paroles graves
Dans l’air plein d’abeilles
Et sans cesse soupèse ton âme en secret
Installe ses balances fines
Jusqu’au cœur noir de la nuit.
Si d’aventure il écartait ses doigts pleins de bagues
Dessus sa face auguste
L’éclat de son feu te surprendrait comme la foudre
Tu verrais du même coup
Dans un éclair
Luire ses hautes bottes vernies
Incrustées de miroirs polis
Et battre ses ailes immenses blanches
Si blanches et douces
Comme de la mousse
D’une telle douceur blanche
Que plus d’un enfant s’y noya
Désirant y poser sa tête.
Hébert, Anne, « Lange gardien», dans Œuvre poétique, Montréal, Boréal, 1992.
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L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe
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L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe.
Il murmure des paroles graves
Dans l’air plein d’abeilles
Et sans cesse soupèse ton âme en secret
Installe ses balances fines
Jusqu’au cœur noir de la nuit.
Si d’aventure il écartait ses doigts pleins de bagues
Dessus sa face auguste
L’éclat de son feu te surprendrait comme la foudre
Tu verrais du même coup
Dans un éclair
Luire ses hautes bottes vernies
Incrustées de miroirs polis
Et battre ses ailes immenses blanches
Si blanches et douces
Comme de la mousse
D’une telle douceur blanche
Que plus d’un enfant s’y noya
Désirant y poser sa tête.
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L’ange gardien

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L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe.
Il murmure des paroles graves
Dans l’air plein d’abeilles
Et sans cesse soupèse ton âme en secret
Installe ses balances fines
Jusqu’au cœur noir de la nuit.
Si d’aventure il écartait ses doigts pleins de bagues
Dessus sa face auguste
L’éclat de son feu te surprendrait comme la foudre
Tu verrais du même coup
Dans un éclair
Luire ses hautes bottes vernies
Incrustées de miroirs polis
Et battre ses ailes immenses blanches
Si blanches et douces
Comme de la mousse
D’une telle douceur blanche
Que plus d’un enfant s’y noya
Désirant y poser sa tête.
Hébert, Anne, « Lange gardien», dans Œuvre poétique, Montréal, Boréal, 1992. 
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L’ange qui marche obstinément derrière toi
D’un soleil à l’autre
Ne projette aucune ombre sur la route
Pareil au vent qui passe.
Il murmure des paroles graves
Dans l’air plein d’abeilles
Et sans cesse soupèse ton âme en secret
Installe ses balances fines
Jusqu’au cœur noir de la nuit.
Si d’aventure il écartait ses doigts pleins de bagues
Dessus sa face auguste
L’éclat de son feu te surprendrait comme la foudre
Tu verrais du même coup
Dans un éclair
Luire ses hautes bottes vernies
Incrustées de miroirs polis
Et battre ses ailes immenses blanches
Si blanches et douces
Comme de la mousse
D’une telle douceur blanche
Que plus d’un enfant s’y noya
Désirant y poser sa tête.
Hébert, Anne, « Lange gardien», dans Œuvre poétique, Montréal, Boréal, 1992. 
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