Dans ce dernier livre, publié après sa mort, on trouve une brève biographie de l'auteur, rédigée par Ilona Duczynska Polanyi, son épouse. Et cette biographie se termine ainsi :
Karl Polanyi est mort le 23 avril 1964. Il a travaillé jusqu'au dernier jour de sa vie. Sur son cercueil furent récités des vers d'Attila Jozsef (1905-1937), des vers adressés à ce dieu obscur qu'il gardait caché au loin, qu'il tenait à l'écart de toutes ses affaires :
"Mon Dieu je t'aime très tendrement
Si tu étais un jeune vendeur de journaux,
Je t'aiderais à les crier dans la rue"
Cela m'a donné envie, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Karl Polanyi, de faire connaître Attila Jozsef (http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/jozsefattila/attilajozsef.html) et de proposer aujourd'hui un bref poème de celui-ci :
Je ne veux qu'un lecteur pour mes poèmes :
Celui qui me connaît - celui qui m'aime -
Et, comme moi dans le vide voguant,
Voit l'avenir inscrit dans le présent.
Car lui seul a pu, toute patience,
Donner une forme humaine au silence.
car en lui seul on peut voir comme en moi
S'attarder tigre et gazelle à la fois.
S'attarder tigre et gazelle à la fois.
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